15 septembre 2008
Le temps nous lâche. Arrache.
Les jours se succèdent et le regard reste vide. Les yeux, rivés vers le plafond, ne perlent pas. Le manque sommeille au plus profond de la chair. Il y a des jours où l'absurdité se maquille, où les rêves de déploient comme de gigantesques artifices. Quand plus rien ne paraît percer le mystère du néant. Quand, dévorant de nos nouveaux horizons, le regard se détourne du passé.
Puis nos os se cognent, s'entrechoquent. Ils s'alarment et se pâment devant le miroir glacé de leurs illusions égarées, lorsque la réalité reprend le dessus. Tout s'inonde de mal entendus, nos peaux incertaines s'ouvrent et laissent entrevoir la vérité de nos émois intérieurs. Cet ensemble de vide, de fibres abîmées et de liquides acides.
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