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. Le Cri des Mots

5 novembre 2008

Le coeur en hiver.

J'ai trop souvent couru sur les plaines ensanglantées. Et je m'y suis perdue, oubliant mes souffles et mes peines. Oubliant la folie et ce néant destructeur... Je n'ai plus d'espérances, j'observe les mirages & sublime mon naufrage.

Plus d'énergie, j'ai tout banlancé dans mes cris.

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3 novembre 2008

De l'autre côté du rêve.

J'ai le coeur froid, les ailes rompues. Je les ai fracassées, puis liées ensemble. Sans vouloir comprendre, sans vouloir entendre. Je me griffe les joues pour connaître cette vérité. Pour savoir si je rêve ou s'il me faut avancer. Pour raturer l'illusion de peur de trébucher. Par crainte du néant et du vide qui ment.

Je crache l'acide de nos émois, le sang de nos effusions corporelles. Et souille ma mémoire, rongée de souvenirs trop lourds. Humides et désabusés.

Je tiens son coeur entre mes mains et porte mon amour à bout de bras, à force de pourquoi.

Puis je disparais, portée par l'abnégation d'une trop vive démence.

21 octobre 2008

"Vas & Vients" ascensionnels.

Il y a des maux qui ne s'effacent pas. Il y a des souvenirs qui ne périssent pas. Et pourtant je les ai enfouis au plus profond de ma chair, puis piétinés. Liquéfiés. J'ai demandé à mes pensées de ne plus me brusquer, de laisser couler ce désespoir et ce manque, comme un long fleuve tranquille, comme un long ruissellement tranquille et sauvage. Pour essayer de tremper ce manque dans un semblant de raison, essayer d'en comprendre la cause. Ou tout simplement essayer de ne pas y penser. Puisque les pensées détruisent l'illusion. Puisque la réalité condamne l'espérance, puisque la fatalité est irréversible.

Et pourtant les souvenirs s'amoncellent, les images défilent et le manque subsiste. Les regards sont plus ternes, les absences plus pesantes. Même l'imagination se blesse, pâlit, éclate en bribes désespérées. Illusions perdues au coeur d'émois malsains et indifférents. L'extase des jours, la beauté des gestes, l'admiration sentimentale, ne sont plus que des éclats endormis. Des bribes de désillusions. Aiguisées jusqu'à l'amertume, jusqu'à cette langueur impersonnelle et pourtant si perverse. Aiguisées jusqu'à m'en briser les os.

20 octobre 2008

Je laisse. Puis délaisse. Infatiguable paresse.

J'ignore le bruit de mes étreintes. J'ignore le son de mes plaintes. Mes mots se lient, se délient, en insaisissables noeuds. Tout se tord, même le temps me dévore. Il arrache ma peau, souille admirablement mes os, et transgresse mes forces en d'inextricables cadavres. Transis brûlants de frayeur et d'atteintes corporelles. D'atteintes psychiques et despotiques, noyées dans le feu de leur incompréhension. Vacillant sans raison.

16 octobre 2008

Mes paupières s'incendient.

Je voudrais tremper mes mains dans l'illusion de nos sourires. M'étendre dans un champs d'éternité, enveloppée par le vent de nos égarements. Anéantie par nos silences incertains. Nos souffles qui tendent à l'éclat. Nos sourires indécis et ces regards qui disent tout. Dans l'amoindrissement de nos coeurs impatients.

La folie s'apprête à me rendre ivre, le cerveau succombe sous les flots. Cathacombes sans échos.

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15 septembre 2008

Du sang sur ma bouche pour lui crier mon amour.

Je voudrais me dérober sous ses pas. Sentir couler les étoiles et voir la nuit pâle s'emparer de cet idéal. Que plus rien ne puisse dévorer la beauté de ces instants. Des larmes plein les mains pour faire cracher le ciel, pour l'envelopper de cette rage passionnelle qui s'empare de mon être un peu plus chaque jour. Qui frissonne et se jette à corps perdu sous la terre de nos émois. Tourbillons indélicats qui nourissent les courbes de ma démence. Cris impétueux, sublimes et dévorants, dont le trouble s'insurge d'horizons purs et clairs. Dans le paradoxe de ces émois, qui versent une brume vaporeuse sur le néant de nos corps plein d'émois. Puis l'aurore fait naître le jour, et le matin fait naître la pluie. Douces perles bleutées qui amènent le silence dans un champs de souvenirs. Sous un ciel matinal plein d'étoiles inventées. La mémoire vacillant entre le rêve et la réalité.

15 septembre 2008

Le temps nous lâche. Arrache.

Les jours se succèdent et le regard reste vide. Les yeux, rivés vers le plafond, ne perlent pas. Le manque sommeille au plus profond de la chair. Il y a des jours où l'absurdité se maquille, où les rêves de déploient comme de gigantesques artifices. Quand plus rien ne paraît percer le mystère du néant. Quand, dévorant de nos nouveaux horizons, le regard se détourne du passé.

Puis nos os se cognent, s'entrechoquent. Ils s'alarment et se pâment devant le miroir glacé de leurs illusions égarées, lorsque la réalité reprend le dessus. Tout s'inonde de mal entendus, nos peaux incertaines s'ouvrent et laissent entrevoir la vérité de nos émois intérieurs. Cet ensemble de vide, de fibres abîmées et de liquides acides.

24 août 2008

Sur le bord de ma rOute_

Je m'illusionne de jour en jour. Je déploie mes ailes sur le bord des routes. Je m'enlise dans l'innéficacité de mes moindres gestes. Et je reste là, à la lisière de mes émois, attendant je ne sais quelle approche. Espérant je ne sais quels mots.

Et pourtant rien ne change, même si tout grandit. Même si chaque pensée se développe, rien ne se renouvelle. Et cette inconstence me tue à petit feu. Tout doucement, sans atteintes extrémistes ni angoisses spontanées. Tout se déploie sous le silence de ces temps endormis et de mes membres engourdis. Plus rien ne blesse de manière atroce. Seules quelques plaies se pâment devant le miroir passé de leurs souffrances intérieures. Ces douleurs psychiques et corporelles qui gardent toujours leur couleur originelle, Rouge Passion.

En réalité les maux sommeillent. Ils s'endorment paisiblement sous l'inertie de ma chair encore blême. Derrière le voile illusoir dont mon regard ne cesse de se revêtir. Ainsi ces maux peuvent s'émouvoir en toute sérénité, peuvent se saisir de mes souvenirs, encore trop humides, sans que mon être n'ait conscience de leurs actions. Son antre lui restant incompris, incompréhensible. S'étant interdit de connaître cette vérité intérieure, s'étant saoulé de mensonges et d'illusions beaucoup trop fleurissantes. Car cette réalité est à craindre. Le passé n'est pas mort. Il vit dans les souvenirs, et mes maux le convoite.

11 août 2008

_ Je vOudrais qu'elle m'entende.

Et m'endormir dans ses bras, comme avant. M'étendre sur ses mots. La sublimer de pensées et lui dire à quel point elle me manque. Puis essayer de comprendre son geste, bien qu'il n'y ait aucune explication concrète.

Mais les souvenirs arrivent bien trop tard. La neige a recouvert mille et une fois nos moments passés. Ces instants sont glacés, gelés, anéantis sous le poids de ce givre psychique. Tout cela appartient à ce qu'il me reste de remords et d'absurde. Le néant dévastateur qui prend mes doutes sous ses ailes. Et vole nos instants.  Il n'y a plus aucune atteinte corporelle, et il n'y en aura plus. Jamais plus mes mains ne pourront toucher ta douce peau, jamais plus elles ne pourront se faufiller dans tes cheveux, coupés depuis peu. Si tu savais comme j'ai regretté. D'ailleurs je regrette toujours. C'est l'indéniable remords de l'amie qui n'a pas su être là. Qui t'a laissé toucher le fond, bien que tu ne voulais peut être plus échapper à ces sables mouvants. Préférant peut être t'enliser dans ces maux sans retour. Ces sentiers souterrains dont tu ne pouvais plus te sortir, que tu n'avais plus la force de fuir. Tu t'es perdue dans ces sensations trop fragiles, tu t'es perdue et les sens se sont envolés. Egarés dans les abysses de gestes innacceptables. Certainement pardonnables en un sens. Mais tu l'as eu cette liberté si longtemps convoitée. Tu t'en es emparé, ton courage a finalement triomphé... C'est ce monde qui t'a perdue, avec sa lâcheté impardonnable. C'est ce monde qui n'a rien vu, et nous avec. Au fond, nous aussi nous nous sommes perdues. Je suis semblable à cette lâchetée, à cette incomprehension qui m'offense. Pardon.

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  • Lorsque les illusiOns s'attachent à un espOir sans nOm. Lorsque les maux se lient, se délient et s'enlacent, se tissent et s'apprisOivent. Lorsque les sOnges se prélassent dans un champs de ruine. Lorsque l'espérance se brOie sous la hardiesse des passiOns
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